Project Aspiro:

Une ressource en matière de planification de carrière et d’emploi pour les personnes aveugles ou ayant une vision partielle

Chris

Chris Chamberlin a lancé son entreprise il y a 26 ans et n’a jamais regardé en arrière. Voici les clés du succès de M. Chamberlin, propriétaire d’entreprise.

Cliquez ici pour visiter lesite Web de Frontier Computing.​​

Transcription

 

Narrateur

Voici un autre exemple de réussite, présenté dans le cadre du projet Aspiro, produit par l’Union mondiale des aveugles et INCA et financé par la Fondation Trillium de l’Ontario.
Dans cette vidéo, vous ferez la connaissance de Chris Chamberlin, cofondateur et président de Frontier Computing. La vidéo comprend un montage de séquences montrant Chrisen train de parler avec des collègues, d’utiliser un brailleur Perkins et de parler au téléphone.

Différents appareils adaptés sont également illustrés, notamment des loupes pour ordinateurs portables et ordinateurs de bureau et des afficheurs braille.
 

<Musique>

 
Chris

Je m’appelle Chris Chamberlin, et je suis le président et le propriétaire de l’entreprise Frontier Computing. Je suis complètement aveugle. Je suis né avec une vision partielle, mais, en raison d’un glaucome congénital, j’ai complètement perdu la vue à l’âge de sept ans environ et je suis aveugle depuis ce temps.
 
Au début de ma vie professionnelle, j’ai occupé quelques emplois. J’ai travaillé à la Bibliothèque d’INCA pendant quelques années, puis j’ai travaillé pour la Police provinciale de l’Ontario dans le domaine de la surveillance technique pendant cinq ans et demi.
Bien entendu, si vous vous proposez de lancer votre propre entreprise, il est très, très important de posséder une certaine expérience. En fait, il est crucial d’accumuler autant d’expérience que possible avant de se lancer en affaires.
 
J’avais déjà travaillé pendant presque dix ans pour d’autres personnes, et je voulais vraiment voler de mes propres ailes. Je voulais prendre mes propres décisions.
Je me suis rendu compte que diverses technologies étaient disponibles ailleurs aux États-Unis et en Europe, et j’ai pensé qu’il serait très utile de les mettre à la disposition de la population du Canada et des personnes aveugles en général. J’ai alors décidé que le temps était venu de voler de mes propres ailes et de lancer Frontier Computing.
 
Au début, j’ai utilisé une partie de mes économies en guise de capitaux de démarrage. En fait, nous avons démarré l’entreprise en y injectant environ 3 500 dollars, et nous avons en quelque sorte convenu que nous ne retirerions rien de la compagnie pendant les six à huit premiers mois.
 
Nous avons donc fait notre chemin tant bien que mal, moi et deux autres employés, puis nous avons pris de l’expansion, plutôt rapidement, au milieu et à la fin des années 1980 puis dans les années 1990.
 
Nous avions besoin d’un chauffeur pour nous conduire en voiture, parce que nous devions nous rendre chez nos clients et que cela n’était pas facile en transport en commun.
Ma philosophie était celle-ci : j’avais certes des points forts, mais il était important d’embaucher des personnes qui pouvaient remédier à mes points faibles. Je crois qu’il s’agit d’un facteur déterminant de la réussite : connaître nos points forts, mais ne pas perdre de vue le fait que nous avons des points faibles et que nous avons besoin du soutien d’autrui.
 
D’une façon générale, ce que j’aime de ce travail, c’est le sentiment que, tous les jours, nous changeons la vie de personnes aveugles au Canada grâce à nos technologies adaptées.

Rien n’est plus gratifiant que de faire la démonstration d’un produit devant une personne et de voir qu’il s’agit de la meilleure solution pour elle. Sa réaction n’a tout simplement pas de prix! ​​​

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